Professeur

Domaines d'expertise
Biographie
Joël Madore est professeur à l’Université du Québec à Montréal depuis juillet 2020. Il détient un doctorat en philosophie de l’Université d’Essex (Royaume-Uni), discipline qu’il a par la suite enseignée au Collège universitaire dominicain d’Ottawa (2008-2010) et à l’Université Memorial de Terre-Neuve (2013 à 2020). Sa formation inclut également des études postdoctorales à l’Université d’Ottawa en éthique de l’engagement social (2010-2012).
Sa recherche porte essentiellement sur la théorie et la philosophie des religions. Il s’intéresse notamment à la question du mal et de la foi dans la modernité, au concept de transcendance dans un monde sécularisé et à la tension entre éthique et politique. Entre autres publications, on peut citer des chapitres sur la notion de l’exil dans la phénoménologie d’Emmanuel Levinas et de l’émancipation chez Jacques Rancière, des articles sur Pascal, Alain Badiou, le génocide cambodgien et le doping dans le sport en plus d’un ouvrage portant sur le mal radical dans la pensée d’Emmanuel Kant (Bloomsbury, format poche, 2012). Il a également dirigé des numéros sur la querelle du panthéisme, le mal dans la modernité, Kant et les Lumières et sur « l’idée » de Dieu. S’ajoutent également des conférences en différentes langues sur ces thèmes dans des universités d’Amérique et d’Europe, incluant McGill, King’s College, Bonn, Fribourg, Augsbourg, Malte, la Complutense de Madrid et un cours de séminaire Masters à l’École normale supérieure à Paris (Ulm).
Joël Madore est chercheur invité au CIRCEM et à la Chaire de recherche en religion de l’Université d’Ottawa. Il est aussi chercheur et chef d’équipe du groupe de recherche international Heuropolis sur le pouvoir de transformation sociale des Lumières (section canadienne) et siège sur le comité de rédaction de Countertext, revue qui se penche sur les approches contemporaines en philosophie de la littérature.
Depuis 2013, il a organisé de nombreuses activités recoupant la philosophie, la religion et l’éthique. Mentionnons notamment des colloques sur l’idée de Dieu, la désobéissance civile, la crise écologique sous une lumière théologique, l’amour en phénoménologie et finalement un cycle de colloques en études kantiennes portant tour à tour sur la foi, l’éducation, les Lumières et l’hospitalité.