Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la « spiritualité » ne cesse de gagner en popularité dans le monde occidental contemporain, comme l’atteste notamment l’emploi de différentes notions dans les discours profanes et savants : « personnes spirituelles mais pas religieuses », « écospiritualité », « intervention en soins spirituels », « conspiritualité », « développement personnel et spirituel », etc. À partir des approches sociologique et anthropologique, ce séminaire aura pour objectif de saisir l’émergence de cette « spiritualité » de même que ses nombreuses manifestations actuelles. Pour ce faire, nous resituerons d’abord la « spiritualité » dans ses conceptualisations récentes ainsi que dans les recompositions religieuses du monde occidental contemporain, en particulier celles en lien avec la sécularisation, la globalisation et l’essor d’une diversité religieuse. Ensuite, nous analyserons une série d’études de cas illustrant les quêtes et pratiques « spirituelles » d’aujourd’hui et relevant de divers contextes (néo-paganisme et néo-chamanisme, danse dite « libre » ou « en conscience », viticulture biodynamique, médecines « holistiques » ou « alternatives », yoga, etc.). Enfin, nous inviterons les étudiant.e.s à approfondir leurs réflexions croisant certaines thématiques en lien avec leurs propres projets de recherche.
L’hindouisme est une tradition complexe et multiple, se déployant à l’origine essentiellement en Asie du Sud mais étant maintenant présente, en raison de la diaspora, partout au monde. L’objectif premier de ce cours est de démystifier cette tradition encore sujette à des lectures romantiques. Des approches historiques, philologiques et anthropologiques permettront de mettre en relief les grands événements dans le développement de la tradition et de discuter de son déploiement en Inde contemporaine – avec la réélection d’un parti d’extrême droite hindou en 2019 – ainsi que plus proche de nous, ici à Montréal..
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Département de sciences des religions
Né avec la création de l’UQAM comme université publique, démocratique et laïque, le Département de sciences des religions, qui n’a aucune attache confessionnelle, offre à tous les cycles des formations ouvertes, polyvalentes et critiques : trois programmes au 1er cycle, trois au 2e cycle; et un doctorat conjoint. Ses enseignements et ses recherches multidisciplinaires mettent l’accent sur 2 grandes déclinaisons du phénomène religieux : 1) Les traditions religieuses, leur histoire et leur présence dans le Québec contemporain; et 2) Les dimensions religieuses et éthiques de la culture, des productions culturelles, des institutions sociales et de la subjectivité individuelle.